vendredi 11 février 2011

Sur la route, lalalalalalala


Je suis parti le jeudi 13 janvier de paris, j'ai raté ma correspondance a sao paulo, j'ai squatté l'espace vip et j'ai pu manger du bacon sur des fauteuils en cuir, à santiago j'ai recu un chaleureux accueil d'un exilé, on est montés voir un panorama, santiago c'est pas si moche, on a bu des terremotos, trop alcoolisé pour ma carrure d'imberbe, on a fait la fete, on a débattu littérature entre francais, ca a paru bizarre aux chiliens, on a renconté une francaise insupportable "j'adore tout ce qui est chilien", on a été chercher Maelle a l'aeroport, elle arrivait en bus, on a fait des photos dans le centre en mangeant burger king, on est partis a valparaiso.

On a monté et descendu des rues, puis remonté et redescendu des rues, on a vu un panorama, puis le meme et encore une fois le meme, des différents paseos, on a pris des photos, plein de photos de graffitis, on a bu des bières avec un vieil ami qui nous a raconté la meilleure expérience buccale de sa vie avec une équatorienne, on a rencontré un chilien qui tenait absolument à nous parler anglais mais dont le seul vocabulaire était "it's fuckin' crazy man", on a été à la plage, corentin a pris un coup de soleil, on est partis.

J'ai fait 24h de bus, j'ai vu des films de will smith en espagnol, ça n'a pas de prix, je suis monté dans une jeep, mon chauffeur était bolivien et petit, j'ai vu des lagunes, des geisers, encore des lagunes, la lagune colorée, magnifiquement rouge. Je suis devenu vert à cause de l'altitude, j'ai même pas mangé de pancakes, j'ai revu des lagunes, je me suis levé à 4h du matin et j'ai vu le salar d'uyuni se réveiller doucement sous le soleil, y avait personne, j'avais froid, mais j'avais du beau plein les yeux. Y avait des nuages, des montagnes, et quelques gens, et surtout des reflets de nuages, des reflets de montagnes, et des reflets de quelques gens, et cette ligne lumineuse toujours plus grande qu'est un lever de soleil. Puis j'ai été sur une île avec des cactus, j'étais fatigué en 20m, on a repris la jeep, j'ai repris le bus.


J'suis arrivé dans la plus haute ville du monde, j'ai vu des mines d'argent et des mines de travailleurs usés, j'me suis baigné dans une source chaude à 5000 mètres d'altitude - j'étais plus haut que le mont blanc t'as vu -, j'ai fini la soirée dans un KARAOKE BOLIVIEN oú les gens chantaient vraiment mais vraiment mal, meilleure expérience sociologique de ma courte vie.

J'ai lu des poèmes mélancoliques dans le bus, j'suis arrivé à sucre qui se réclame la capitale de Bolivie, d'abord tout était rouge, pauvre et délabré, ensuite tout était blanc, beau, et avec plein de patios et de gens qui dépassaient 1m60, j'étais passé de la banlieue au centre ville. Je suis monté sur la colline de l'amour, j'ai mangé les meilleures céréales qui existent, j'en ai parlé pendant 2h à Maelle, on a rencontré des gens de longtemps, on a mangé du chorizo, on a vu la déclaration d'indépendance de Bolivie, j'ai flashé sur la guide, on a vu une expo avec que des masques, on a vu un château oú le guide disait que tout était muy hermoso, on a fait de la musique avec des argentins francophiles, fue lo mejor del amor, et on est repartis.

J'suis arrivé à la paz, j'ai dit au moins 20 fois que la géographie de cette ville était folle, j'ai vu des rues, puis des maisons, puis des maisons sur des montagnes, puis des montagnes pleines de forêt, puis des montagnes pleines de neige. J'ai essayé d'en escalader une, on s'est pris un orage dans la gueule, j'ai pris une décharge électrique et je suis parti en courant, j'suis rentré en bus par la valle de la muerte, maman, c'est la route la plus dangereuse du monde.


J'suis parti au lac titicaca, j'ai rencontré dans le bâteau un mec qui prenait du cactus hallucinogène 'en mode cérémonie t'as vu', j'ai vu le coucher du soleil, des formes de nuage bizarres et une lumière bleue de folie tellement qu'on pouvait faire des photos trop biens, j'me suis levé pour le lever du soleil mais il pleuvait donc j'me suis recouché, échec, j'ai fait le tour de l'île à pied, j'me suis fais arnaquer par des gamins qui se faisaient passer pour des douaniers, et la balade c'était chouette.

J'ai pris un long bus, il nous a passé shutter island en espagnol, c'était dur, j'ai pris un bus, puis un taxi, puis un bus, puis j'ai dormi 2h et j'ai escaladé une heure de montagne nuageuse pour arriver au Wayna Picchu, les nuages sont partis, petit... à petit, tout le monde devenait fou dès qu'il y avait un bout de visible, bientôt on voyait tout, j'ai vu le Machu Picchu de loin, puis de près, c'était grave mystique, non mais qu'est ce qu'ils sont venus foutre aussi haut ils avaient un complexe ou quoi, j'suis redescendu, j'ai visité des rues dont les murs sont des murs incas, puis des cathédrales construites par les espagnols mais en fait par des incas, j'ai vu un dernier repas du Christ où Judas était représenté en Pizzaro, on m'a proposé 117 fois des massages dans la rue, j'suis reparti.

J'suis arrivé à arequipa, on l'appelle la ville blanche, nous c'était la ville grise, il pleuvait tout le temps, j'ai vu quelques condors et un bout de canyon, j'suis parti à lima, j'ai bu des cocktails avec maelle lena dans le parque del amor, j'ai visité des catacombes et vu des piles de squelettes de 10m de profondeur, j'ai tenté d'éviter des conducteurs péruviens un peu malades, j'ai fait un top 10 de mon voyage, j'ai pris le taxi à 5h du mat' pour l'aeroport, y avait la radio à fond, THIS IS THE WORLD, that's what she said.

Fue lo mejor del amor - cette zik a fait mon voyage

Te quiero mas y mas y mas y mas

Te vas te vas te vas (tout est dans la répétition)

mercredi 9 février 2011

Les voyages en bus

Périple au Pérou
Par ici, c'est la saison des pluies
Pas ici
T'es-tu perdu mon fils, disait la mère
Pauvre petit parisien, que viens tu faire

J'ai l'esprit fécond
C'est con
Que le bus fasse des secousses
Un peu casse-couilles

Ca te dit de faire connaissance
C'est la fin des vacances
Que fais-tu, foetus d'homme
T'es-tu perdu?
Fais attention à toi, disait le père
T'es tu fais mal
Te voilà bientôt tiré d'affaire
As-tu encore perdu tes affaires

Tant qu'à faire
Couds-toi ton passeport sur le cul
Ca fera passer ta malchance de cocu

J'arrive à Lima dans 7h
Ma CB avalée dans un distributeur
J'avais qu'à pas passer l'été en Bolivie
C'est plus beau l'hiver
C'est Bolivar qui l'a dit.


Si tu kiffes la pop bolivienne

Besos de Amor

Te Amo tanto