E o menino ficou sozinho na estação. E rapidamente, varios estranhos estavam ao lado dele, mas tinham a pele muito branca, e o cabelo muito loiro, e o riso muito baixo. E o menino se sentou, careca, esperando o trem que tinha uma hora de atraso. Reparando no chapéu que voava no ar.
mardi 21 juin 2011
A anunciação
E o menino ficou sozinho na estação. E rapidamente, varios estranhos estavam ao lado dele, mas tinham a pele muito branca, e o cabelo muito loiro, e o riso muito baixo. E o menino se sentou, careca, esperando o trem que tinha uma hora de atraso. Reparando no chapéu que voava no ar.
dimanche 12 juin 2011
Comme un perroquet en cage
mercredi 8 juin 2011
Talk to strangers
mardi 31 mai 2011
Un au revoir sans exotisme.
Pesant de cacahuètes
Un vendredi comme un autre, assis tous en rond, à la lumière en fin de vie, de la pièce principale.
Le bruit méthodique du papier froissé, des doigts qui grincent, un silence fatigué.
Encore un vendredi soir où, à la lumière de fin de journée, il est entré avec son cousin, des sacs sur les épaules, plein de cacahuètes à vendre ce week-end.
A vrai dire, le week-end n'est qu'une continuation de la semaine, enchaînements de gestes mécaniques au chantier, lisser, polir, recouvrir de peinture sans même penser à la couleur ou à la beauté de celle-ci; le week-end pôlir, lisser, recouvrir pour un cône de cacahuètes.
Un vendredi encore, où les enfants se joignent à eux pour faire des emballages remplis de cacahuètes salées que l'on vendra, espère-t-on, sur les terrasses des cafés.
On discute peu, il n'y a pas grand chose à dire de toute façon, on entend le crépitement des oignons préparés par la mère qui veille sur les travaux de l'unique pièce de la maison.
Après manger, après dormir, la même routine, le même réveil, pour déposer la même quantité de cacahuètes que les buveurs ne regarderons sûrement même pas, tracassés par le score du match en cours.
Ils continueront lui, son cousin et les enfants, à arpenter les terrasses de Botafogo, récoltant par ci par là, de l'argent et un peu de compassion.
Ils rentreront exténués, heureux de la victoire de Flamengo, qui s'est joué de peu, à un poteau, à une parade prêt ; comme une vie qui tient à peu, à quelque chose comme une poignée de cacahuètes.
Trem do Corcovado
Au spectacle des continents, la babel des incontinents.
Il est bien loin le temps où l'on pouvait seulement causer au conducteur, comme dans un vulgaire train de banlieue.
Seuls les courageux montaient à la hauteur des urubus, aujourd'hui les plus frileux y vont uniquement pour la belle vue.
Nous avons commencé par longer la favela que l'on n'aperçoit pas d'en bas, celle que les photos remontreront, en oubliant son sens profond.
Les noms des arbres exotiques sont bien marqués, le jaca et l'abacate, sans rendre hommage à la mère qui les a enfantés.
Le petit train tremble de grandes secousses, des hordes de touristes se jettent du côté droit, du côté gauche, un appareil au bord du précipice photographié par interstices.
Le nom des chaises : "eldorado". La course à l'or n'est pas finie, les pépites à Rio sont infinies.
J'ai entendu cette vieille anglaise dire que Malte c'était plus beau, je n'ai pas osé lui dire:
"alors trouve moi un son, des femmes, un train qui te font monter ci-haut"
"Et puis, fleur fanée sans intérêt, arrête de critiquer ! Dis-moi, à Malte, un train t'amène-t-il toucher Jésus du petit doigt ? "
Au revoir au nouveau monde
A cette musicalité sans frontières, je dis au revoir, je préfère à bientôt.
Tes petits pas pour grimper les montagnes et construire, là-haut, au plus près du Christ Corcovado.
Le sourire inoubliable de nos moments passés, des nuits à me déchaîner, l'envie de m'enchaîner, comme les têtes d'affranchis, les souffrances en cicatrices sur le visage.
Tu grandiras aussi vite que tu es parti, d'Asie, d'Europe, surtout d'Afrique.
Je reviendrai aussi vite que je suis parti par la même porte, celle de l'envie.
Peut-être retrouverais-je, ce petit quoi, en cette contrée que des optimistes ont appelé Brasilia.
Sur une note de samba, tu me dis bas, ne m'oublie pas et je me jette dans tes bras entre Copa et Ipanema.
Cultive ces têtes pour revenir nous donner des leçons, nous montrer que s'aimer n'est pas qu'un suçon que l'on efface d'un revers de blouson.
J'écrirai pour toi, encore des lignes, sans réel sens pour que d'un rayon de soleil, d'une note, d'un grain de sable tu m'encenses.
J'écrirai le monde, des fables surtout des contes pour te montrer à quel point tu comptes.
Je ne te remercierai jamais assez pour le simple fait de m'avoir troublé.
Je dis au revoir au nouveau monde, moi ce petit point, comme au bout de cette ligne.
En hommage à ta grande histoire que d'aucuns veulent rectiligne.
Marcelo D2 - A maldição do Samba
Vanessa Da Mata & Ben Harper - Boa Sorte/ Good Luck
Kohndo & Ekoué - Pardonnez-moi
Seun Kuti & Egypt 80 - Many Things
Kokolo- Vote Black President ( Yeah Yeah)
João Gilberto & Stan Getz - Corcovado
O fugitivo
Jimmy Hendrix - All along the watchtower
Estou nem ai, quando não fui
Cheguei ha pouco e vou sem pressa
Me apaixono por quem foge
E pelo Rio quando chove
Vou embora, mas já fui
Despedida foi imagem
Viu?
Marcas deixadas
Falhados abraços
Palavras sempre serão palavras
E só palavras
Sem encontros
Sem os gritos
Do povo que já deixei
Desse beijo falhado que roubei
Rolou o ultimo rolo
Entra o próximo
Agarrei no meu pescoço
O vazio das minhas fotos
Passou o genial, irado, bacana
Pisca piscar piscada
Deu risada?
Brasil, tua língua nem conheço
Mas valeu o esforço
(e o peso no meu pescoço.)
Cheguei sozinho, de repente somos quatro
Deixei um em cada lado
Deixei um em cada quadro
Não te choro
Pois te lembro
Quem das pessoas ou dos lugares
Voltarão quando eu for?
Vou sem pressa
Mas a pressa vem comigo
Em alguma parte alguma
Hei de ir deixar ela
Quando eu voltar
O Miguel pode ter fechado
Renan pode ter crescido
E seu maligno sorriso ter ido
Você ter ficado
E eu te ter esquecido.
Não me apaixono pelas pessoas
Mas pelos momentos
Não te choro, pois te lembro
Te vejo, te esqueço
Te perco.
Sozinho na Voluntários
Tentei reencontrar teu outubro
Aquele que falou
Você é muito bonito
Ou não falou
Ou foi subentendido
Mas foi embora.
Ou Lapa, Casa Rosa
Farani, Brasília
Todos já foram quando eu fico
Todos ficam quando eu já fui
Diferença entre ser e estar
Sera que ha uma?
Pois eu estou no Brasil
Quando eu já fui
Como te lembrar se não te choro
Você não foge, é meu avião
Meu ultimo beijo, sera na dança da solidão
Ou na Epitácio Pessoa
Ou na Boemia
Ou no Estação.
Diferença entre ser e estar
Sera que ha uma?
Pois eu estou aqui
Quando eu já fui.
dimanche 22 mai 2011
Paqueta, 22/05
dimanche 8 mai 2011
Le port, cet inconnu.
vendredi 22 avril 2011
A flor e o escudo
dimanche 27 mars 2011
I said do you wanna be my girl
J'ai ressenti les premiers symptômes il y a quelques semaines. C'est toujours le cas. Je venais d'arriver dans la ville, l'alcool et la chaleur, la musique et la sueur. Je sentais l'effet des répétitives percussions sans réellement y prêter attention. J'ai rapidement croisé la route de quelques déguisements, de quelques fantaisies, j'hésitais à me joindre à eux. Par peur que cela me monte à la tête, comme souvent. Car les nuits de Rio tournent.
Puis la semaine reprenait et je regagnais mes esprits. Pas d'hallucinations, pas de convulsions. J'ai tenu comme ça plusieurs jours, et puis le carnaval a commencé. On m'a poussé dans les bras d'une femme mais j'ai fini dans ceux d'une autre. J'avais les yeux trop plein de buée. Au milieu des cris, elle m'a dit que l'embrasser n'avait aucun sens. J'ai divagué, mais ce n'était qu'un court moment, je crois.
La folie a repris. J'ai monté des allées bohèmes pour aller m'étouffer de nouveau dans des répétitions de percussions, par ici, par ici. Tout le monde parlait avec tout le monde, peter pan avec jésus, facebook chat avec jack sparrow. Je garde en souvenir des mouvements et des moments. Cela n'avait aucun sens. La musique avançait, et je m'écrasais avec la foule. Mais la folie ne s'est pas arrêtée.
La musique avançait et nous avec, nous avons tourné et la musique avec. J'ai suivi la femme mariée. J'ai pris part à son rythme, mais ce n'était qu'un court moment, je crois. J'ai retiré ma couche, ma tête de plus en plus, brulait. Le carnaval m'a eu mais ce n'était pas vraiment ma faute. J'ai eu ma première crise.
J'ai continué à chanter, car je suppose que c'est comme cela que ça marche. Je suis resté bloqué, je l'ai appelée. Je suis rentré dans une vague mais c'était déjà trop tard, ma tête qui chauffait. La nuit est tombée. Je ne me souviens plus que de moments, et de mouvements. Ma tête tournait dans Rio, et tout ça n'avait aucun sens.
J'y suis reparti sans idées de fantaisie. La pression était trop forte, j'ai senti les premières convulsions. J'ai cru voir quelque chose. J'ai cru entendre quelque chose. S'est-elle occupée de moi. J'ai perdu conscience, du monde, du bruit, et alors que le char avançait je me fais piétiner par des gens que je crois nus.
Le dernier défilé, bien trop mélancolique, rassemblait les blocos les plus pauvres, et alors que leurs drapeaux s'envolaient sur l'avenue Rio Branco, je l'ai retrouvée pour perdre connaissance. Car les nuits de Rio tournent toutes autour d'elle.
mercredi 23 mars 2011
Dans l'abîme des abîmés
vendredi 11 février 2011
Sur la route, lalalalalalala
J'ai lu des poèmes mélancoliques dans le bus, j'suis arrivé à sucre qui se réclame la capitale de Bolivie, d'abord tout était rouge, pauvre et délabré, ensuite tout était blanc, beau, et avec plein de patios et de gens qui dépassaient 1m60, j'étais passé de la banlieue au centre ville. Je suis monté sur la colline de l'amour, j'ai mangé les meilleures céréales qui existent, j'en ai parlé pendant 2h à Maelle, on a rencontré des gens de longtemps, on a mangé du chorizo, on a vu la déclaration d'indépendance de Bolivie, j'ai flashé sur la guide, on a vu une expo avec que des masques, on a vu un château oú le guide disait que tout était muy hermoso, on a fait de la musique avec des argentins francophiles, fue lo mejor del amor, et on est repartis.
J'suis arrivé à la paz, j'ai dit au moins 20 fois que la géographie de cette ville était folle, j'ai vu des rues, puis des maisons, puis des maisons sur des montagnes, puis des montagnes pleines de forêt, puis des montagnes pleines de neige. J'ai essayé d'en escalader une, on s'est pris un orage dans la gueule, j'ai pris une décharge électrique et je suis parti en courant, j'suis rentré en bus par la valle de la muerte, maman, c'est la route la plus dangereuse du monde.
J'suis parti au lac titicaca, j'ai rencontré dans le bâteau un mec qui prenait du cactus hallucinogène 'en mode cérémonie t'as vu', j'ai vu le coucher du soleil, des formes de nuage bizarres et une lumière bleue de folie tellement qu'on pouvait faire des photos trop biens, j'me suis levé pour le lever du soleil mais il pleuvait donc j'me suis recouché, échec, j'ai fait le tour de l'île à pied, j'me suis fais arnaquer par des gamins qui se faisaient passer pour des douaniers, et la balade c'était chouette.
J'ai pris un long bus, il nous a passé shutter island en espagnol, c'était dur, j'ai pris un bus, puis un taxi, puis un bus, puis j'ai dormi 2h et j'ai escaladé une heure de montagne nuageuse pour arriver au Wayna Picchu, les nuages sont partis, petit... à petit, tout le monde devenait fou dès qu'il y avait un bout de visible, bientôt on voyait tout, j'ai vu le Machu Picchu de loin, puis de près, c'était grave mystique, non mais qu'est ce qu'ils sont venus foutre aussi haut ils avaient un complexe ou quoi, j'suis redescendu, j'ai visité des rues dont les murs sont des murs incas, puis des cathédrales construites par les espagnols mais en fait par des incas, j'ai vu un dernier repas du Christ où Judas était représenté en Pizzaro, on m'a proposé 117 fois des massages dans la rue, j'suis reparti.
J'suis arrivé à arequipa, on l'appelle la ville blanche, nous c'était la ville grise, il pleuvait tout le temps, j'ai vu quelques condors et un bout de canyon, j'suis parti à lima, j'ai bu des cocktails avec maelle lena dans le parque del amor, j'ai visité des catacombes et vu des piles de squelettes de 10m de profondeur, j'ai tenté d'éviter des conducteurs péruviens un peu malades, j'ai fait un top 10 de mon voyage, j'ai pris le taxi à 5h du mat' pour l'aeroport, y avait la radio à fond, THIS IS THE WORLD, that's what she said.
Fue lo mejor del amor - cette zik a fait mon voyage
Te quiero mas y mas y mas y mas
Te vas te vas te vas (tout est dans la répétition)
mercredi 9 février 2011
Les voyages en bus
Par ici, c'est la saison des pluies
Pas ici
T'es-tu perdu mon fils, disait la mère
Pauvre petit parisien, que viens tu faire
J'ai l'esprit fécond
C'est con
Que le bus fasse des secousses
Un peu casse-couilles
Ca te dit de faire connaissance
C'est la fin des vacances
Que fais-tu, foetus d'homme
T'es-tu perdu?
Fais attention à toi, disait le père
T'es tu fais mal
Te voilà bientôt tiré d'affaire
As-tu encore perdu tes affaires
Tant qu'à faire
Couds-toi ton passeport sur le cul
Ca fera passer ta malchance de cocu
J'arrive à Lima dans 7h
Ma CB avalée dans un distributeur
J'avais qu'à pas passer l'été en Bolivie
C'est plus beau l'hiver
C'est Bolivar qui l'a dit.
Si tu kiffes la pop bolivienne
Besos de Amor
Te Amo tanto