dimanche 12 juin 2011

Comme un perroquet en cage

" As casas, as cidades
   são apenas lugares por onde
passando 
passamos"

Ferreira Gullar.


Un perroquet encagé dans une animalerie
 un peu de liberté en ce jour si gris. 

A trop vouloir moderniser, tout est réglé, 
 compartimenté.
Ils ont même rangé l'ensemble des perroquets. 

Il n'y a pas de vue, il n'y a pas de vie. 
Donner envie peut être dangereux :
 un homme peureux en vaut bien deux heureux.

Pas plus intéressante qu'un livre maintes fois relu,
l'ensemble de la ville est corrompu.

Deux belles choses : 
le ciel, la terre.
Bleu pur,  Rouge sang.

Pour moderniser ils ont tout bétonné,
 mais où se trouve le sang dont les terres étaient émaillées ? 

Recouverte par le gris.
Aujourd'hui, le ciel aussi.

 Ni bus, ni rêve pour voyager,
se morfondre, se résigner.

Brasília comme une prison.
Rentrer ce n'est plus en sortir.
Jamais.

Comme en cage un perroquet.
Jamais.

 Il me reste pourtant un cahier, 
un peu de thunes, 
de quoi en écrire plus d'une, 
plus d'une...

Il nous reste tous notre liberté. 
De crier, 
de décrier, 
d'espérer
que la ville revienne à qu'ils avaient dessiner :
du papier.












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